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3 décembre 2009

Un Papillon dans la Peau (2000) - Virginie Lou

Note de Renard : 3/5

768229_2886970 Haineux envers ce livre au départ, pour tout ce qu'il me semblait plagiat de la vie d'un artiste ainsi que style lourd et saccadé, je dois avouer que me le donner à penser ainsi que rencontrer l'auteur a pu me permettre de surmonter la vague saleté que m'avait inspiré ce livre pour laisser un revers sympathique à ma lecture.

Je n'avais pas aimé Un Papillon dans la Peau. Je trouvais ça facile, de reprendre la vie de Rimbaud, de la coller à un Alexandre, de rendre ce dernier distant, étrange, difficilement cernable, et surtout assez dominateur dans son comportement. Je trouvais que ça tenait peu, que ce même gars soit le fils d'un militaire avec lequel il fait ses jeux de force jusqu'au moment où il brûle sa maison. Je trouvais que l'idée, à défaut d'être réellement bonne, ne m'inspirait pas confiance dans la forme même qu'elle prenait. Parce que les yeux me piquaient tant il y avait de points, tant les phrases étaient saccadées partout, donnant lieu au final à une lecture difficile, regrettable. 

Mais ce roman, ce n'est pas seulement cela. Déjà, et l'auteur me pardonnera de mes "petites cases", c'est une nouvelle façon de penser une "homosexualité amicale". Oui, c'est une façon qui casse certains clichés quelque part, mais aussi l'idée de soumission et donc, de domination d'un autre bord. C'est aussi une façon de traiter les personnage qui prend toute sa particularité dans le fait qu'elle les effleure seulement. La mère d'Alexandre n'est qu'au final le propre reflet de ses toiles, et Alexandre est le reflet de Rimbaud, le narrateur est-il le reflet d'Alexandre ? 

Alors je suis agacé par beaucoup de points, notamment le style de Virginie Lou que je n'arrive pas bien à saisir, mais le fond reste tout de même, lumineux.

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