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Les lignes et les images
25 novembre 2009

Wall-E (2008) - Andrew Stanton.

Note : 4/5

Avec Wall-E, Andrew Stanton s’est une nouvelle fois magnifiquement illustré pour son deuxième film sous la fabrique PIXAR, après son déjà grandissime Le Monde de Nemo. Bien évidemment, on reste dans l’esprit des studios, mais la trace laissée est nouvelle, car pour la première fois sûrement, un certain pessimisme est là, par les inquiétudes environnementales qui sont traitées (c’est la mode). Mais pour ne pas gâcher la fête, un happy ending est forcément de mise.walle

La première partie, pendant laquelle la petite machine hère sur ce bas monde dans le but de remballer toutes les merdes est simplement étincelante ; la nostalgie est déjà là, avec cette décharge emplie d’objets rouillés de notre douce époque. La rencontre amoureuse, sonore et spectaculaire, vient rompre cette partie muette. Les évènements s’enchainent, la relation entre le héros et Eve sous les coups de feu se met en place : ils s'envolent ensemble vers de plus hauts cieux, elle mise hors-service pour l'accomplissement de sa mission, lui pour y mettre ses sales pattes. Si la planète terre aux allures de déchetterie montre bien le grand optimisme de l’auteur sur les problèmes environnementaux, les habitants fuyards du vaisseau montrent également un point de vue pour le moins dur (et réaliste) à propos des hommes (qui finissent obèses et empotés au possible à force de se la couler douce).

walle3On revient dans un climat classique ensuite : la trame se fait plus gentillette et bon-enfant ; d'où un certain handicap de vouloir satisfaire en nombre, et notamment les plus jeunes. Mais on a tout de même affaire à de belles envolées poétiques, comme par exemple la danse cosmique entre les deux engins protagonistes, ou encore la définition de la terre sous-couverte de belles images positives de notre histoire. On retiendra que la terre, on la préservera « pour vivre, et non pour survivre », et que Wall-E est mignon, même s’il est crado.

En somme une jolie fable signée PIXAR, à la fois douce, amusante, pas bête,  émouvante et évidemment très accessible : sans doute le meilleur de la boite jusqu’à nous jours.

wall_e_haut23

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